En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés.
Mentions légales.
 
 
 
Vous êtes ici :   Accueil » Passerelle
    Imprimer la page...

Passerelle

Atelier PASSERELLE, RHIZOME

Cet atelier a été conçu à Saint-Paul-Trois-Châteaux, le 20 février 2008, par C. Bélézy, I. Ducastaing, S. Werner et H. Tramoy, sur une idée de S. Werner.

Il reprend les thèmes "Eloge de l'autre" (Printemps des poètes 2008) et Rencontre (Semaine 2008 de la francophonie) et s’appuie sur deux des mots sélectionnés par le comité d'organisation de la Semaine de la francophonie : passerelle et rhizome.

Il a été animé pour la première fois le 12 mars 2008 à la bibliothèque de Bollène.

 

Pour cet atelier on doit disposer d’une galerie de portraits d’hommes et de femmes. Ils sont dispersés sur un réseau de lignes et de nœuds, à même le sol ou sur un grand plateau.

En fonction du nombre de participants, il est nécessaire de prévoir à l'avance la maquette du réseau, sinon risque de dérapage de l'atelier : par exemple pour 13 à 16 participants, réseau 4X4 élargi pour le placement des images supplémentaires ; prévoir une place suffisante entre les images.

(en gras commentaires à l’intention de l’animateur).

 

 

1. Choisir une photo que l'on prend avec soi : rencontre avec l’autre, cet inconnu.


2. Par association d’idées, on constitue un premier matériau de mots et d’expressions, dans l’émotion première, l’écho que fait à soi le personnage choisi.


3. A partir de ce matériau, on écrit des fragments (rencontre aléatoire entre les mots, croisements…) et on recopie tous ces fragments sur des bandes de papier prédécoupées. Ils constitueront des passerelles à jeter entre les personnages (pour 16 participants, on en choisit 4 chacun).


4. Sur le réseau dessiné, on repose sa photo. Chaque bande recopiée fait lien entre deux photos du réseau.

Il n’y a plus dans le réseau que les photos qui ont été choisies par les participants (les photos sont posées au centre du réseau ; pour que le nombre de liens soit suffisant, les animateurs introduisent à mesure de nouvelles photos, en périphérie du réseau).

Contrainte : ont ne lie pas sa propre photo (celle qui nous a fait écrire) par une bande.

Le réseau de liens se construit collectivement (il faut aboutir à ce que chaque photo choisie soit le lieu d’aboutissement de 5 ou 6 liens ; il faut ainsi 64 fragments pour relier 16 photos).


5. Chacun recopie les fragments (bandes) qui aboutissent à la photo qu’il avait choisie.


6. Parmi ces fragments, on repère trois mots forts. On les fait proliférer sur les pôles idéel et matériel. Ceci sur 3 feuilles différentes (les listes occupent le quart supérieur de la feuille, le reste étant disponible pour l’écriture).


7. On dispose dès lors des matériaux suivants :

-         nos propres fragments initiaux (ceux qui ont été recopiés sur les bandes)

-         les fragments récoltés

-         les mots de nos trois listes

A l’aide de ce matériau, on va écrire « en drapeau » trois textes brefs (5 ou six vers, 20 ou 25 mots) de même longueur (même nombre de vers), à partir de chacun des trois mots forts (sur les 3 feuilles différentes).

La disposition "en drapeau" est nécessaire  à la suite de l'atelier.

Pour cela on va faire un tri et un choix : passer chacun des fragments dont nous disposons « au tamis » de chacun des trois mots forts (3 points de vue, trois « couleurs »…).

 

8. Ces trois textes sont retranscrits côte à côte sur une grande feuille (format A3) en laissant un espace blanc entre les textes.

 

9. Réécriture :

A partir des trois textes ainsi disposés, nous allons construire notre texte final qui s’adresse à votre personnage initial (dont vous avez repris la photographie) : texte en « tu ».

Pour cela, 2 propositions, qui peuvent être utilisées au choix.

-         Tirer les fils de chaque texte pour les entremêler

-         Garder des pans de texte et faire lien en les reliant par des passerelles

(Se souvenir que le texte est une adresse à l’autre).

Le texte final peut prendre toute forme, au choix de l'écrivant.

 

10. Lectures croisées à haute voix des textes produits. La contrainte est intraitable : faire aimer le texte de l'autre (éloge de l'autre).

 

11. Analyse de l’atelier.

 


Date de création : 12/03/2008 12:08
Dernière modification : 10/11/2013 23:06
Catégorie : La revue - Ateliers d'écriture
Page lue 7977 fois